La Géomancie – signification du terme et relation à la conception de l’espace vital
Le terme « Géomancie » est souvent assimilé ou bien confondu avec la radiesthésie, la détection des veines d’eau. C’est pour cette raison que j’aimerais définir ce terme d’après ma perception et mes propres expériences vécues. J’aimerais montrer que la géomancie est une sorte de « terme générique » pour désigner un grand nombre de domaines en relation avec la terre (géo), la nature et la vie elle-même. Ces domaines découlent/ se sont développés à partir des relations initiales et des rencontres de l’homme avec son environnement naturel, le paysage, la flore et la faune, ses espaces vitaux et de la conscience que tout ce que l’on perçoit et décèle par nos sens naît d’une force toute-puissante et créatrice.
Toutes ces forces, par les éléments terre, feu, air et eau, forment et créent notre planète et toutes les formes de vie naturelles, comme on les vit et expérimente.
Ces forces élémentaires et énergies naturelles donnent la vie à nous, les êtres humains et nous permettent de connaître de manière consciente notre entourage naturel, notre espace vital et notre vie même en accord avec les forces de la nature et la terre-mère.
La géomancie est pour moi la perception et la reconnaissance de toutes les formes de la création de la vie qui sont nées de la terre (ou par l’évolution naturelle ou par création humaine).
Toutes ces formes de la création que nous percevons et reconnaissons par nos sens, sont issus d’une origine divine : il n’est pas important si elles vont dévoiler leur vraie identité à la vie et aux être humains par l’apparence corporelle, par une connexion de leur esprit ou par leur âme.
En passant par une véritable rencontre et une activité créatrice, l’être humain a la force de créer de manière bienfaisante, vivante et puissante, la terre, le paysage, ses espaces vitaux et sa vie même.
La géomancie est une rencontre consciente de la terre, de l’homme et de l’espace vital
Pour illustrer cela, une petite anecdote :
Au printemps 1999, quand j’allais faire la randonnée avec une amie au parc national de la Forêt Bavaroise, je lui ai raconté mon projet d’ouvrir un café aménagé d’après les principes de la géomancie. Comme elle travaille comme interprète et s’occupe beaucoup de langues et leur culture, elle ne m’a pas demandé ce que ce terme pouvait dire, mais traduisait de sa propre manière. Elle disait : « Géo » veut dire terre et « Mancie » peut-être traduit par « la vraie magie » ou bien « secret véritable ». Cela est-il correct ? Me demandait-elle.
Si cela était vrai, je ne pouvais pas lui répondre à l’époque, mais j’aimais beaucoup sa définition. D’abord, parce qu’elle a été prononcé par quelqu’un qui, jusque là, n’avait jamais entendu parler de géomancie et puis, parce qu’elle avait discerné, d’après mon point de vue, par la voie de la langue, le « vrai secret de la terre » qui est caché dans le terme de géomancie.
Ainsi, le « vrai secret » posait pour moi une contradiction et en même temps un challenge d’explorer ce terme et de déchiffrer sa signification. Pour vous présenter le domaine de la géomancie de manière claire et compréhensible, j’aimerais vous décrire mes résultats ici.
On sait que la terre, la nature, nos espaces et la vie même abritent encore beaucoup de secrets qui n’ont pas encore été découvert ou déchiffré par nous, les êtres humains. Ces énergies encore cachées et les relations biologiques, géologiques et climatiques que nous ne connaissons pas encore, forment un secret qui ne s’est pas encore dévoilé. C’est juste quand on aura compris ces fonctionnements un par un que le secret deviendra du savoir palpable et compréhensible. À ce moment on parle de réalité, vérité, vraisemblance, parce qu’on peut l’expliquer et comprendre.
Ma propre définition de la géomancie se résume ainsi par « les vrais secrets (mancie) de notre terre (géo) » qui peuvent être étudiés et analysés par la perception, une contemplation approfondie. Les expériences qu’on fait de cette manière nous aident à la planification, construction et création de l’espace vital – s’il s’agit d’une ville, d’un lotissement, d’un paysage, d’une maison, d’un appartement, d’un magasin, d’une entreprise ou d’un jardin.
Le terme de la « géomancie » n’est pas « étrange » pour moi ou lié à un mouvement ésotérique ou « new-age », mais plutôt une vocation de m’occuper de l’exploration, de la vie et de la création de toutes les énergies, soient elles visibles ou non-visibles, de notre terre et de la nature.
Vous connaissez sûrement Hans Haas, Heinz Sielmann ou Jacques Cousteau. Ces trois explorateurs de la nature ont découverts beaucoup de secrets du monde des animaux et des océans et les ont expliqués comme vérités générales par la voie du filme. Nous avons reconnu les images comme réalité et partie de notre vie et de la terre. Avant, on ne pouvait que deviner et spéculer. Par les recherches, ils ont pu nous expliquer un monde qui nous était inconnu jusque là. Le succès de ces documentaires – « Les secrets des océans » de Jacques Cousteau et « Wilderness expeditions » de Heinz Sielmann – montrent que l’homme s’intéresse aux secrets de ce monde. Un grand nombre d’explorateurs nous ont expliqué une bonne partie du vrai secret de notre terre.
Un autre naturaliste connu est l’explorateur allemand Alexander von Humboldt (1769 – 1859). Il est entre autre cofondateur de la « géographie ». À l’école, la matière parle de la structure et du développement de la surface de la terre et du noyau terrestre, des processus à l’intérieur et sur la surface, leurs implications sur le climat, les continents, pays et la population, ainsi que généralement des relations de la terre, de l’homme et de la nature. Cette science explique l’espace géographique, notre environnement naturel et comment celui-ci influence et crée notre développement et notre engagement social et économique. Ainsi, la géographie traite aussi des énergies visibles (la terre, le feu, l’eau, la végétation, le temps) et invisibles (l’air, le vent, la thermique, le froid, des mouvements tectoniques) de notre planète et de leur effets sur les hommes, l’agriculture, le réchauffement climatique, les énergies alternatives, la croissance, la structure et l’architecture des villes, l’aide au développement, le tourisme, la végétation, la nature et l’espace vital.
Cette petite introduction vous explique la géomancie comme spécialité et vous aide à la découvrir en relation avec d’autres domaines plus connus.
Comme j’ai déjà évoqué, la géomancie peut être définie comme « terme générique » pour des domaines qui sont en relation avec la vie sur notre terre. Pour moi, la géomancie se divise en les disciplines suivantes:
La conception de maisons géomancique
La conception de jardins
La planification du paysage
L’architecture et géométrie harmonieuses
La radiesthésie
L’enseignement de la perception
La planification de villes et lotissements d’après la géomancie
Les forces naturelles et les phénomènes de la terre
Les rythmes, cycles et rituels de l’année et relation avec la construction, le logement et la vie
Le domaine de la conception de maisons peut être élargi par des disciplines comme l’astrologie, la musique, la théorie des couleurs et la biologie de la construction et se servir d’elles pour le bien de l’homme et de l’espace. Une partie des domaines nommés (l’architecture et géométrie harmonieuses, la radiesthésie, les forces naturelles et les phénomènes de la terre, les rythmes, cycles et la perception) peut être considérée comme pilier important de la réalisation de l’espace vital et résidentiel au niveau de la planification, construction et conception.
Comme chaque lieu, chaque terrain, chaque planification et l’espace résultant et sa conception et apparition, l’entourage naturel ainsi que chaque être humain avec ses qualités, traits de caractère et besoins sont uniques, il serait bénéficiaire de se servir des domaines de la conception de l’espace vital nommés ci-dessus pour l’espace vital et résidentiel individuel : pour des espaces privés ainsi que industriels.
Extrait de mon livre „Die Geburt des Raumes“ („La naissance de l’espace“) – en allemand chez „Neue Erde“